Le gouvernement a annoncé une hausse des prix du gaz (+5%) et de l’électricité (+2%) pour le 15 août 2008. Ces taux restent inférieurs à ceux qu’avaient réclamé les PDG d’EDF et de GDF. Toutefois, ces augmentations, auxquelles viendront s’ajouter les traditionnelles autres augmentations sur les produits de consommation courante (déjà annoncé pour les lessives et les produits d’hygiène), grèveront d’autant les ménages français. D’autant que la revalorisation salariale, ne suit plus depuis longtemps toutes ces hausses successives (pour les carburants notamment).
Ce même gouvernement annonce vouloir relever les plafonds des ressources pour les personnes qui bénéficieront des « tarifs sociaux de l’énergie ». De même, il prévoit la mise en place d’un « tarif social gaz ». Tout cela est louable en soi, car cela permettrait d’alléger la pression des hausses sur les ménages les plus faibles. Mais, ça ne règle pas le problème principale : l’inflation galopante des prix que le gouvernement a depuis longtemps renoncé à combattre. Ces nouvelles « mesurettes » sociales seront, sur le long termes, nocives pour le pays.
Qui les prendra en charges ? Les contribuables et les salariés qui croulent déjà sous la pression fiscale et sociale de plus en plus lourde. Cette classe dite « moyenne » risque à terme de basculer elle aussi dans la catégorie qui subit déjà la précarité…A terme, il n’y aura plus de classe moyenne pour financer les politiques irresponsables des gouvernements qui se sont succédés depuis plus de 30 ans… En France il n’y aura alors que deux catégories d’habitants : les riches, les très riches, et les pauvres, très pauvres. Cette dernière catégorie ne devant pas compter sur la solidarité de la première… C’est la vision du monde idéal dont rêvent les amis pro-européens façon Bruxelles de Mr Sarkozy ! ! !
PW